Houba, bouvier d’ Appenzell, Perpignan expo suite

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Le récit continue, tant que c’est encore frais : Lorsque nous arrivons, une queue impressionnante se presse jusqu’aux tables d’accueil ou l’on se voit remettre le catalogue. Je cherche les panneaux d’affichage qui indiqueraient l’emplacement des groupes, erreur ça n’existe pas, je demande à l’un des « accueillants » ou se trouve le ring des Appenzells, il me répond « quel juge ? » question éliminatoire, connâitre ce nom ne faisait pas partie de ma check liste, l’homme est aimable il cherche pour moi dans le catalogue et nous indique le ring 22 dans le « satellite » déjà que j’ai l’impression d être sur Mars, il faut trouver le Satellite… Houba se tient gentiment à mes côtés et pour une fois ne tire pas, trop de monde, trop de congénères, trop de trucs à roulettes dans tous les sens. Le satellite trouvé, nous en faisons le tour en cherchant les numéros de ring, peine perdue, ils ont oublié de mettre les numéros J il y a les races qui vont être jugées, pas les numéros. La pression monte, nous ne trouvons pas les Appenzells, ben si voilà, c’est le dernier. 4 chaises sont libres contre le mur en face, nous installons le campement en en gardant deux pour Martine et Laetitia qui n’ont pas réapparu. Elles arrivent, nous nous préparons. Le numéro que l’on doit porter est imprimé sur un autocollant que l’homme m’aide à coller tant bien que mal en haut de la veste. (Au bout de deux heures le carré n’adhére plus, il est tout chiffonné et comme c’est collant, les chiffres deviennent illisibles)

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Les participants n’en finissent pas d’arriver, et lorsque nous sortons du ring, notre espace vital s’est subitement restreint, un éleveurs de shetlands a installé trois caisses, 2 tables, l’une avec des bancs incorporés, l’autre de toilettage, plus des chaises ; de l’autre côté de nos 4 assises, ce sont des bernois qui ont planté leur caravane (caisses gigantesques, fauteuils had oc et famille Simpson), on respire encore, pas pour longtemps : un propriétaire de Bernois ne trouve rien de mieux que de poser sa cage en tissu taille éléphantesque et ses affaires juste entre nous et le ring. Claustro s’abstenir. Dans le hall principal, c’est encore pire, les centimètres carrés sont chers. J’ai vu un participant, certainement grand habitué du genre, qui a construit son « mur de Berlin » des panneaux clôture pour délimiter son enclos privatif à l’intérieur duquel, cet adepte du camping confort, a installé tout le nécessaire du concurrent professionnel et ses chiens sont tranquilles sur leur tapis. Pas idiot pour ceux que l’ambiance « beauté » passionne. Dehors c’est une autre exposition : crottes folies, des plus petites aux plus énormes. Pas vu une seule personne ramasser. Ce n’est plus Mars, ni ses satellites, c’est Etam Bafia et ses toilettes à ciel ouvert. Mais que font les organisateurs de ces expos de beauté ? Mettez des hôtesses qui distribuent des sacs sur le vif ! des jeunes des lycées agricoles avec des slogans percutant sur les tee shirt chargés de faire honte aux irréductibles et d’offrir des gadgets aux rares ramasseurs ! des agents de sécurité qui dressent des PV ! des entarteurs ! les idées ne manquent pas pour remédier à ces comportements dégueu. Quelle image de la France (expo soi disant internationale) quelle image des propriétaires de chiens pour les rares visiteurs, pour les équipes municipales qui récupèrent les lieux le lendemain. Ceux qui souillent les lieux sont les mêmes qui passent des heures à brosser, laquer, maquiller, parfumer, mettre des papillotes ? Cherchez l’erreur. Vive les sports canins !

Notre prochaine et certainement dernière expo sera en Suisse histoire de voir si le marsupilami est véritablement classe mannequin (à vaincre sans péril on triomphe sans gloire : facile de faire meilleur de race quand il n’y a qu’un ou deux concurrents). Et au moins, là  nous sommes certains de garder nos chaussures propres en foulant  des espaces vraiment verts.

Merci à Martine, meilleur photographe que l’homme .

 Suite  Houba, bouvier d’ Appenzell, le 31 janvier 3014

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2 réponses

  1. Christelle dit :

    C’est vraiment dégoutant. Après on s’étonne, nous, les sportifs canins, de ne pouvoir avoir de salles pour les concours et qu’avec nos poilus nous nous faisons rejeter de partout. Vraiment il y a plusieurs catégories de gens : les responsables/respectueux et bien élevés, et les gens foutre. Vraiment une société de m….. et tu  étais dedans Félicitations au Marsu d’avoir été aussi sage (comme quoi quand il veut, il peut)

     

  2. Jean-Pierre dit :

    Bonjour,

    J’ai lu avec intérêt vos récits sur les expositions canines. Quand j’y participais, dans les années 90 c’était déjà un peu comme ça, mais d’après quelques échos que j’en ai la situation se dégrade.

    A l’époque il y avait une certaine solidarité entre exposants maintenant c’est davantage chacun pour soi et il ne faudrait pas que les rings d’expo se transforment en ring de boxe.

    Bonne journée