Houba, bouvier d’ Appenzell, mannequin d’un jour

Rendez vous était pris depuis une semaine au Domaine de Grammont, pour un shooting en extérieur : dans le rôle de l’agence Elite : Terre Animale , avec : Catherine Fraisse dans le rôle de Hervé Dunoyer photographe, Assistant principal : Damien, seconde assistante : Talulla, script : Randy, petite main et éclaireur (non je n’ai pas voulu dire éclairagiste, mais bien éclaireur) l’Homme. Décors, non pas de José Harpe, mais des jardiniers de la ville de Montpellier aidés par Dame Nature, Aux lumières : le Dieu Soleil qui s’est montré généreux pour accueillir le mannequin vedette : Houba des Princes Noirs d’Occitanie, alias Satya Oblette.

Petite déception à l’arrivée : les branches basses du cèdre de l’Atlas ont été élaguées et les bassins sont vides. Mais la magie du lieu opère. Dès la laisse détachée, le marsupilami joue au bon élève, à l’écoute et joyeux, il coopère : « couché » dans la pelouse fleurie, (il y a pire comme punition),  « assis », « look », « pattes croisées », «  pas bouger », le petit prince se prend au jeu, un vrai pro (ou un vrai cabot) flatté d’être au centre de toutes les attentions face à Catherine à plat ventre dans les pâquerettes. Il tente bien de la débarbouiller une fois ou 2, se laisse à peine distraire par un groupe qui promène un cocker en laisse : je le rappelle avec sa balle « pouet » il revient jouer les tops modèles d’obéissance.

Le « salut » tout juste appris mais pas encore assimilé est un peu laborieux à obtenir, mais une fois l’ordre compris, zébulon tient la pose. Nous convoitons les escaliers du bâtiment principal avec leur lion en pierre et  l’alignement de jarres fleuries pour la suite du shooting, sauf que le côté ensoleillé est squatté par un  gentil bobo qui a installé son bureau mobile et saisit les notes de son agenda sur tablette tout en faisant sa séance bronzing. Damien en parfait assistant  diplomate entame la négociation, vite rejoint par le chœur de la troupe. Celui qui croyait avoir trouvé l’emplacement parfait pour terminer son rapport, proteste mollement et laisse le champ libre au groupe volubile et envahissant que nous sommes surement à ses yeux. (d’autant que Houba sentant l’excitation monter en avait profité pour tenter quelques vocalises)

  Au final, un très agréable moment avec un album original et réussi, non ?

suite  Houba, bouvier d’ Appenzell en stage d’Obérythmée