Houba, bouvier d’ Appenzell, la saga épillets

 2 jours de répit, de promenades sans contrainte, un vrai bain de mer,

Houba Bouvier d’Appenzell, 3 jours de repit par f100003165446326

2 jours et Le marsu a de nouveau les tissus sous-cutanés gonflés, on sent la présence de liquide sous la cicatrice, ça ne s’arrêtera donc jamais ? J’avais contacté les laboratoires Boiron pour connaître la liste des vétérinaires homéopathes de la région, la réponse est arrivée et il y a un praticien à 20 km. … Bon, rien à perdre à essayer. Le Docteur S s’avère être également ostéopathe, après avoir écouté le résumé des mésaventures du zébulon, nous avons droit à une séance de massage-manipulation de la zone enflammée. La séance dure ¼ d’heure : rien à voir avec mes souvenirs, rien à voir avec l’interrogatoire étrange et poussé sur les habitudes du patient que l’homéopathe traite dans sa globalité. Nous repartons avec un flacon de gouttes drainantes et l’assurance que dans une semaine c’est terminé… Sauf que le lendemain, la masse a triplé de volume. Cette fois je prends rendez vous à l’école vétérinaire de Toulouse avec un spécialiste de médecine interne. 1^er créneau dispo en milieu de semaine. Parallèlement forcing pour obtenir une consult. au cabinet véto habituel, nouvelle ponction : du liquide inflammatoire au début mais les 2 dernières seringues révèlent un liquide plus épais, retour de l’abces. Pour enrayer l’effet mécanique (on vide ça se remplit), on tente une compression de la zone

Et voici le petit prince saucissonné comme une momie et affublé d’un body sexy  (pour éviter  un nouveau port de collerette) + Antibio puissant et rendez vous de contrôle le lundi. Le body http://www.vetmedcare.com/53 ou plutôt le pansement compressif gène le petit Prince qui déprime dans son panier, sort le moins possible et s’accroupit comme une fille pour faire pipi. En parfaits gardes du corps, nous choisissons des lieux de promenades sécurisés  (pas d’eau, pas de ronces, pas d’obstacles naturels incitant à l’escalade ou aux exploits de gymnase) seuls moments qui rendent le sourire au petit loup.   Le  sifflet ne sert plus à rappeler les monstres mais à avertir les chasseurs qu’il y a autre chose que du gibier dans les parages, et, du moins c’est ce que l’homme espère (en sifflant à nous percer les tympans) à effrayer lièvres et faisans. Lundi 17 sous le pansement compressif, « ça » a gonflé quand même et cette fois c’est du pus qui est ponctionné. Le vétérinaire avoue son désarroi, contre toute attente, le morceau d’épillet est vraisemblablement toujours là. Mon rendez vous à l’école vétérinaire de Toulouse, bien loin de le chagriner semble plutôt le soulager et je n’ai pas besoin de sortir mon calibre 37 pour obtenir le dossier complet du marsu.

à suivre :  Houba, bouvier d’ Appenzell, la saga épillets saison 2